Les traitements préventifs non obligatoires ont généralement un taux d’adhésion qui varie entre 5 et 10%. Or aujourd’hui, les taux d’adhésion à ce nouveau traitement préventif dépassent les 60%, et atteignent même 80% dans certains établissements, ce qui constitue une excellente nouvelle.
Une priorité donnée aux nourrissons les plus à risque. Face à ce succès du début de la campagne d’immunisation et dans un souci de bonne gestion des stocks disponibles, le ministère de la Santé et de la Prévention a décidé de réserver les doses de nirsévimab 50 mg (adaptées aux nourrissons de moins de 5 kg) aux maternités. En effet, les nourrissons de moins d’un mois sont les plus à risque de faire une forme grave de bronchiolite. Le ministère rappelle également qu’il existe une alternative disponible pour certains nourrissons à haut risque éligibles au palivizumab (Synagis).
Le ministère de la Santé et de la Prévention a lancé le 18 septembre une campagne d’information pour promouvoir le nouveau traitement préventif et rappeler les six gestes barrière :
- se laver les mains avant et après chaque change, tétée, repas ou câlin ;
- aérer régulièrement l’ensemble du logement ;
- porter un masque en cas de rhume, toux ou fièvre ;
- éviter d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés ;
- ne pas partager ses biberons, sucettes ou couverts non lavés ;
- ne pas fumer à côté des bébés et des enfants.