La France a été l’un des premiers pays à mettre en place, au début des années 2000, une politique de communication publique basée sur des indicateurs de qualité et de sécurité des soins pour les établissements de santé. Parmi ces indicateurs, ceux se rapportant aux infections associées aux soins ont fait figure de pionniers. Les stratégies pour communiquer vers le public et les professionnels diffèrent selon les pays. Si la France a d’abord retenu des indicateurs de processus calculés à partir de scores de bonnes pratiques, d’autres pays comme le Royaume-Uni ont d’emblée opté pour des indicateurs de résultats basés sur des taux d’infection. Aujourd’hui, une combinaison des deux types d’indicateurs est privilégiée. Il reste à déterminer si ces choix de communication sont lisibles et pertinents pour éclairer à la fois le grand public, les professionnels de santé et les décideurs.
In the beginning of 2000’s, France was one of the first countries to implement a policy of public communication based on quality and safety indicators in healthcare facilities. Among these indicators, healthcare-associated infections indicators were the pionneers. Countries chose different strategies to communicate to public and professionals. While France chose first process indicators calculated based on good practices index scores, other countries such as the United Kingdom chose first incidence rate indicators. Most recently, a combination of those two different types of indicators is becoming the rule. Whether that choice is relevant and understandable for the population, the professionals and the decision makers remain to be evaluated.
Bejaoui M, Lebascle K, May-Michelangeli L, Astagneau P. Communication publique sur les infections associées aux soins : situation et enjeux en France et dans le monde. Doi : 10.25329/hy_xxix_1_astagneau