Les opérés sont susceptibles de développer deux types d’infection nosocomiale, les infections du site opératoire et les infections à distance dont font partie celles liées à l’anesthésie (INLA). Une meilleure connaissance des taux, des principales localisations et des facteurs de risque des INLA a permis aux équipes d’anesthésie de prendre conscience de ce problème. Malgré un taux d’incidence faible, le nombre élevé d’anesthésies réalisées chaque année impose l’application des recommandations édictées par les professionnels de la spécialité.