Cette étude préliminaire a été réalisée pour organiser une surveillance prospective allégée et pérennisable du service de chirurgie d’éurgence. Elle a été réalisée en rétrospectif sur six mois, et a inclus tous les patients opérés en urgence au bloc d’urgence du centre hospitalier Lyon-Sud (CHLS). La recherche d’infection a été faite à partir des résultats positifs de prélèvements bactériologiques. Les résultats ont été comparés à ceux du réseau ISO sud-est dont la méthodologie permet un recueil plus exhaustif. L’analyse montre un taux brut d’incidence de 3,9 %. Les deux tiers de la population étudiée avaient un index NNIS supérieur à zéro et donc un risque infectieux supérieur à la population chirurgicale habituelle. A NNIS égaux, les taux déinfection sont voisins de ceux de la chirurgie programmée. Le recrutement en chirurgie d’urgence concerne une population potentiellement plus à risque, mais on peut s’interroger sur l’importance du risque infectieux attribuable au facteur urgence.