Couplée à la surveillance épidémiologique, une recherche des facteurs de risque d'infections nosocomiales (IN) détectables dès l'admission a été menée dans un service de réanimation médicale pendant six mois. Parmi des données renseignant sur le motif d'admission, les antécédents, la gravité dans les 24 premières heures ou l'existence d'une morbidité associée, seule la présence d'antécédents de pathologie chronique lourde est apparue significativement liée au risque de développer une IN (risque 2,17 fois plus élevé). Ce résultat confirme la possibilité d'identifier très tôt les patients à haut risque infectieux, dans une démarche de prévention.