Infections nosocomiales liées à Clostridium difficile

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Résumé

Clostridium difficile n’a été reconnu comme agent entéropathogène de première importance qu’à la fin des années 1970. Cette bactérie anaérobie sporulée est responsable de 15 à 25 % des diarrhées post-antibiotiques et de la quasi totalité des colites pseudomembraneuses. Elle est également isolée dans les selles de moins de 3 % de la population adulte saine et jusqu’à 70 % des nouveau-nés asymptomatiques. La pathogénie des infections digestives liées à ce germe repose sur l’altération de la flore digestive due principalement é une antibiothérapie puis l’implantation d’une souche de C. difficile sécrétrice des toxines responsables des lésions de la muqueuse digestive. Clostridium difficile est considéré comme le principal agent responsable de diarrhée nosocomiale. La transmission est principalement manuportée et est facilitée par la grande résistance des spores dans l’environnement. Actuellement, les mesures visant à réduire la transmission nosocomiale reposent sur un diagnostic rapide, la mise en œuvre d’un isolement septique de type contact, le renforcement du lavage des mains à l’aide d’un savon antiseptique et surtout le port de gants, la désinfection quotidienne de la chambre et la sensibilisation aux mesures d’hygiène du personnel et des patients infectés.

Mots clés: Facteur de risque - Antibiotiques - Epidémiologie - Diarrhée - Infection Associée aux soins - Clostridioides difficile
Keywords: Risk factors - Antibiotic - Epidemiology - Diarrhea - Healthcare-associated infections - Clostridioides difficile

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