La prévalence croissante du sida dans la population générale expose de plus en plus les chirurgiens et leurs équipes à contracter accidentellement le VIH après blessure per-opératoire contaminante. D'après notre enquête (dont les résultats seront présentés prochainement dans Hygiènes, plus de 80 % de ces blessures sont des piqûres par aiguilles pleines (serties ou non) : elles surviennent préférentiellement dans les phases de fermeture musculo-aponévrotique et cutanée. Peut-on agir sur les techniques chirurgicales actuelles pour tenter de réduire ce taux de blessures, et du même coup de diminuer le risque de contamination par le VIH ?