L’analyse de la littérature consacrée aux infections liées au cathétérisme (ILC) suite à l’utilisation de valves bidirectionnelles suggère deux facteurs de risque liés à ce dispositif : le design des valves qui permet leur contamination et l’inefficacité des pratiques de leur désinfection. La recommandation d’une désinfection par friction de quinze secondes avec une compresse stérile imprégnée d’antiseptique alcoolique ne garantit pas en pratique la décontamination du dispositif. La mise à disposition d’un capuchon contenant un tampon imbibé d’antiseptique, destiné à se placer sur la valve bidirectionnelle peut amener une solution à ce problème de décontamination. Ce capuchon qui peut rester en place jusqu’à sept jours décontamine et protège efficacement la valve. Son utilisation paraît indiquée pour protéger une valve placée sur une ligne veineuse non utilisée et pour diminuer les ilc lorsque les précautions standard se sont révélées inefficaces. Vu son coût actuel, sa généralisation à l’ensemble des accès à la ligne veineuse quel que soit le contexte doit être discutée.