Les masques
Introduction
Les masques font l’objet de nombreux débats depuis le début de la pandémie de Covid-191. Un nombre très important d’informations erronées, de fausses informations (fake news en anglais) et d’opinions infondées sont échangées, entraînant une très grande confusion à leur propos.
Qu’est-ce qu’un masque ?
Un masque2 est un objet permettant de couvrir le nez et la bouche pour réduire la propagation de gouttelettes contenant éventuellement des agents infectieux tels que virus ou bactéries. Il est le plus souvent constitué de fibres de polypropylène ou de coton3. De l’extérieur à l’intérieur, la première couche est résistante à l’eau et permet de limiter la pénétration des gouttelettes, la deuxième couche capture les pathogènes d’une certaine taille, et la troisième absorbe les gouttelettes venant du porteur du masque [1] (Figure 1).
Comment les masques aident-ils à se protéger contre le coronavirus ?
Le masque est actuellement l’une des armes de protection contre la propagation du coronavirus, les principales étant le respect de la distance sociale et l’hygiène des mains. Pour mieux comprendre son importance, il est essentiel de connaître les modes de transmission de ce nouveau virus. L’Organisation mondiale de la santé a indiqué que ce coronavirus peut être transmis via les yeux ou les muqueuses de la bouche et du nez par des gouttelettes respiratoires, cela par contact direct avec la personne infectée ou par l’intermédiaire des mains et d’objets ou de surfaces contaminés, et éventuellement, dans de très rares cas non encore bien élucidés et étudiés, par aérosols générés par un patient positif à la Covid-19 au cours d’actes médicaux [2]. Lorsqu’une personne infectée par la Covid-19 parle, tousse ou éternue, qu’elle soit symptomatique ou non, elle émet par la bouche et le nez des microgouttelettes de différentes tailles contenant le virus. L’utilisation du masque aide à stopper la propagation de ces gouttelettes, protégeant directement et indirectement les personnes. Le masque diminue le nombre de gouttelettes propulsées et évite qu’elles atteignent d’autres personnes à proximité immédiate et pénètrent dans leurs voies respiratoires. A minima, l’utilisation du masque diminue le nombre de gouttelettes chargées de virus auxquelles une personne pourrait être exposée. L’infection dépend aussi de la charge virale à laquelle un individu est exposé et de la durée de cette exposition. Lorsque cette charge est réduite par le port du masque et une durée d’exposition courte, il est possible de protéger l’environnement et les personnes à proximité immédiate et ainsi d’augmenter la probabilité de ne développer qu’une forme légère de l’infection avec peu de symptômes [3,4] (Figure 2). Les masques évitent aussi que des gouttelettes respiratoires tombent sur les surfaces, par l’intermédiaire desquelles elles pourraient éventuellement contaminer une autre personne qui toucherait celles-ci et par la suite porterait sa main au nez ou à la bouche sans pratiquer l’hygiène des mains entretemps.
Quelles sont les preuves de l’utilité des masques ?
Deux études récentes approuvées par des pairs démontrent l’impact des masques ainsi que leur efficacité durant cette pandémie [5,6]. La première, réalisée aux États-Unis où le port du masque est l’objet de controverses, a prouvé le résultat direct de l’usage du masque à Washington et à New York. Elle met en évidence son utilité lorsqu’il est accompagné d’autres mesures telles que la distanciation sociale et l’hygiène des mains. Leur synergie entraînant « finalement des diminutions non linéaires de la mortalité épidémique et du fardeau pour le système de santé » [5]. Cette conclusion illustre l’un des objectifs de la prévention au cours d’une pandémie : permettre au système de santé de continuer à fonctionner sans difficulté avec les ressources matérielles et humaines disponibles. En cas de pandémie, de nombreuses personnes deviennent malades au même moment, rendant difficile la prise en charge des patients au sein des hôpitaux. En respectant les gestes barrières, on réduit le nombre de personnes infectées qui sont aussi réparties sur une période plus longue, permettant une adaptation de la prise en charge des patients. De plus, un système de santé fonctionnel contribue à réduire la mortalité liée à la pandémie [7,8]. Une méta-analyse de la littérature a démontré l’efficacité des masques pour prévenir la transmission de la Covid-19 [6]. Notons cependant que certaines des conclusions de cette étude ne sont pas validées et qu’une révision de ce travail est en cours (depuis juin 2020) à propos des différences d’efficacité entre masque chirurgical et N95/FFP24 en milieu de soins, et qu’un correctif est à paraître.
Comment choisir entre masque chirurgical (à usage médical), N95 (FFP2) et masque en tissu (grand public) ?
Les masques fournissent une protection physique, ils créent une barrière contre les micro-organismes et la poussière. Le niveau de cette protection dépend des matières utilisées et de la forme du masque. Pour être efficace, celui-ci doit couvrir correctement le nez et la bouche et être ajusté au visage [1]. Les matières utilisées déterminent la taille de ses pores (qui permettent de respirer), ce qui définit la qualité de la filtration. Le Sars-CoV-25 est principalement transmis par des gouttelettes qui varient en taille : les gouttelettes respiratoires (>5 µm), plus grandes et plus lourdes, tombent tout de suite après leur émission, tandis que les aérosols (<5 μm) peuvent rester en suspension dans l’air [2]. Pour la Covid-19, le phénomène de suspension dans l’air n’a pas été quantifié et le mode de transmission par aérosol n’a pas été prouvé en dehors de situations de soins particulières. Bien que tous les masques agissent comme une barrière physique, Il en existe divers types : masques chirurgicaux (aussi dits à usage médical), N95 (ou FFP2), et masques en tissu. Le masque chirurgical et le masque N95 disposent chacun de trois sous-catégories aux pourcentages de filtration différents. Les types I, II et IIR du masque chirurgical ont un pouvoir de filtration de 95% à 98% au maximum en plus d’une imperméabilité. Les masques N95 (équivalents aux FFP) présentent un pourcentage de filtration des aérosols variant de 80% à 99% [9]. Le choix du masque dépend des situations et des indications à son utilisation. Ainsi, il est important de savoir si une personne présente des symptômes, si elle travaille dans le domaine de la santé ou si elle est en contact avec des patients infectés [10]. Pour une efficacité optimale, les matières constituant le masque doivent avoir des pores de faible taille permettant une bonne filtration. Si les pores sont plus grands que les gouttelettes contenant le coronavirus, le masque n’est pas adéquat. La plupart des tissus, synthétiques ou en coton, ne disposent pas d’assez petits pores pour filtrer correctement. Pour atteindre un niveau de protection acceptable, il est nécessaire que le masque soit constitué de plusieurs couches de différentes matières, l’efficacité étant améliorée lorsque l’une des couches est résistante à l’eau [1,11,12]. Les masques chirurgicaux et les masques N95/FFP2 sont efficaces dans la plupart des situations.
Masques N95/FFP2
Les masques N95/FFP2 disposent d’un niveau de filtration supérieur. Ils sont recommandés pour les professionnels de santé qui sont directement en contact avec les patients infectés lorsqu’ils effectuent des gestes techniques générateurs d’aérosols (aspiration du liquide de la trachée, frottis, etc.). Il convient de connaître leur mode d’emploi spécifique et d’être entraîné à leur port par un « fit test6 » vérifiant la création d’une zone étanche contre son visage [13]. La population générale doit éviter d’utiliser les masques N95/FFP2 pour trois raisons principales : ils induisent parfois des difficultés respiratoires en cas d’utilisation prolongée ; ils doivent être portés correctement (les professionnels de santé y sont entraînés mais pas la population générale, qui ne sait pas toujours comment les ajuster de manière adéquate, ce qui peut annuler toute leur efficacité [1,13]) ; ils sont inconfortables et provoquent l’envie de les ajuster donc de les toucher, ce qui peut entraîner une contamination et rendre leur usage inutile, voire dangereux. Notons aussi que l’utilisation quotidienne de ce type de masques peut mener à une pénurie alors qu’ils sont un des outils de protection essentiels des professionnels de santé.
Masques chirurgicaux
Les masques chirurgicaux peuvent être utilisés par tout le monde et ils ne provoquent pas l’inconfort des N95/FFP2. Ils sont composés de trois couches successives : imperméable (face extérieure du masque), filtrante (intermédiaire) et absorbante (contre le visage). Bien que leur degré de filtration soit plus faible, il est largement suffisant contre la Covid-19 pour une utilisation quotidienne.
Masques en tissu
Les gouvernements recommandent souvent l’utilisation des masques en tissu dans la population générale pour prévenir les transmissions communautaires. Les professionnels de santé suggèrent que leur efficacité n’est pas toujours suffisante ; elle dépend du masque et de sa composition [11,13]. La qualité des masques en tissu est très variable mais certains, constitués de multiples couches, peuvent être aussi performants que les masques chirurgicaux. Depuis mars 2020, la certification française Afnor Spec S76-001 spécifie les exigences minimales applicables aux masques barrière en tissu. Elle informe notamment les fabricants et utilisateurs sur le choix des matériaux adéquats, les modèles de conception et les méthodes des tests de validation [14]. En France, le Haut Conseil de la santé publique rappelle que, « quel que soit le type de masque, afin de protéger les autres et soi-même, celui-ci doit être correctement ajusté sur le nez (éviter l’émission de gouttelettes par l’éternuement et assurer une étanchéité du masque par le haut), la bouche (éviter l’expulsion de gouttelettes lors de l’élocution et la toux) et le menton (fixation du masque en bas du visage afin d’éviter les fuites) » [15]. Ce qui est essentiel concernant les masques en tissu utilisés en communauté, c’est que tout le monde les porte. En effet, si le masque en tissu ne protège pas pleinement son porteur, celui-ci protège autrui ; ainsi, lorsque deux personnes portent le masque, elles se protègent mutuellement. Par conséquent, dans des situations où il est difficile de respecter la distanciation sociale, lorsque deux personnes portent des masques, chirurgicaux ou en tissu, la protection mutuelle opère et empêche la propagation de la Covid-19.
Corrélation entre le niveau de risque et le niveau de filtration
L’objectif principal est de s’assurer que l’utilisateur comprenne la corrélation entre le niveau de risque auquel il est exposé et le niveau de filtration des masques. Si un professionnel de la santé travaille dans un service dédié à la Covid-19 et effectue des procédures auprès d’un patient ayant des symptômes avec des risques d’aérosols, il a besoin d’un masque N95/FFP2 correctement ajusté, avec des capacités de filtration plus élevées qu’un soignant examinant des patients qui ne présentent pas de symptômes de la Covid-19 (dans ce cas, un masque chirurgical est adéquat) ou que quelqu’un qui va faire ses courses (dans ce cas, un masque chirurgical ou un masque en tissu multicouches est adéquat) [16]. Les masques sont un outil de protection pour tous mais ils ne suffisent pas pour les professionnels de la santé qui, en plus du masque adéquat, doivent porter des vêtements de protection, des gants médicaux et des protections pour les yeux dans certains cas, et pratiquer les gestes d’hygiène des mains requis aux moments appropriés, en particulier au regard de l’utilisation de ces moyens de protection [9,16]. Il n’est pas encore certain que les masques N95/FFP2 soient meilleurs ou pires pour un usage quotidien car les problèmes d’ajustement et de confort liés à ces masques entraînent des manipulations inutiles, d’où un plus grand risque de toucher le masque et de se toucher. Ce qui est sûr, même avec un masque ayant une parfaite filtration, c’est qu’elle sera inutile si le masque est porté incorrectement ou si la personne qui l’utilise le touche avec des mains contaminées [16].
Standards européens
De toute évidence, une population bien informée se protégera mieux, et de bonnes connaissances et un accès à des masques de qualité, idéalement validés par l’État ou des structures ad hoc, sont des garants de bonne prévention. Pour une protection optimale durant cette pandémie, le Comité européen de normalisation a mis en place 11 standards à respecter pour mettre ces produits sur le marché7. Il existe aussi des standards précis concernant d’autres équipements de protection utilisés principalement par les professionnels de la santé [17].
Comment porter son masque correctement ?
La connaissance du mécanisme de protection lié au port du masque est la première étape pour comprendre les raisons de son utilisation. Il convient aussi de le porter correctement. Il est crucial de comprendre qu’un masque ne protège que lorsqu’il est porté de manière adéquate. Pour cela, les étapes suivantes sont essentielles [18] :
- lavez ou frictionnez-vous les mains avant de mettre votre masque ;
- mettez-le sur votre nez et votre bouche et ajustez-le sous votre menton ;
- essayez de l’adapter parfaitement au profil de votre nez et aux côtés de votre visage ;
- assurez-vous de pouvoir respirer facilement ;
- ne mettez pas le masque sous votre menton ou sur votre front ;
- ne le touchez pas et, si vous le faites, lavez ou frictionnez-vous les mains ;
- changez-le immédiatement lorsqu’il est humide ;
- limitez l’utilisation du masque à 4 heures au maximum ;
- veillez à ne pas toucher vos yeux, votre nez ou votre bouche lors du retrait et lavez ou frictionnez-vous les mains immédiatement après le retrait ;
- si en tissu, placez le masque dans le lave-linge.
Les rumeurs
Des informations erronées sont nombreuses, en particulier au cours des situations de crise telles qu’une pandémie. Il est crucial d’expliquer les fake news et d’informer la population. Les rumeurs les plus répandues sont :
Rumeur : le port du masque entraîne un manque d’oxygène
Faux. Il est possible que le port prolongé d’un masque soit désagréable, mais il ne va jamais entraîner un manque d’oxygène ni une intoxication au dioxyde de carbone [19]. Il faut veiller à ce qu’il soit bien ajusté au visage. Concernant le masque N95/FFP2, il doit épouser parfaitement le visage par l’intermédiaire du joint d’étanchéité. « Lorsque vous portez un masque médical, assurez-vous qu’il s’adapte correctement et qu’il soit suffisamment serré pour vous permettre de respirer normalement. Ne réutilisez pas un masque jetable et changez-le dès qu’il est humide » [19]. Il ne faut pas oublier que les molécules d’air sont beaucoup plus petites que les micro-organismes en suspension, les pores des masques sont donc d’un diamètre largement suffisant pour permettre à l’oxygène de passer et au CO2 de sortir8.
Rumeur : les masques piègent les micro-organismes et nous rendent malades
Faux. Si une personne est infectée par le coronavirus, c’est qu’elle est déjà porteuse du virus et ceux qu’elle respire ne font aucune différence9. Le problème réside dans la contamination de l’intérieur du masque en le touchant sans se laver ou se frictionner les mains avant, ou en touchant l’extérieur du masque sans se désinfecter ou laver les mains ensuite [18].
Rumeur : le coronavirus n’est pas filtré par les masques et leur port n’apporte pas de protection
Ceci est généralement faux. Le choix du masque est important pour obtenir une bonne protection. Une simple couche de n’importe quelle matière ne protège pas contre le coronavirus. Comme le virus est principalement transmis par des gouttelettes, la protection contre lui dépendra de la taille des pores du masque et de la façon dont il est porté. Les masques chirurgicaux empêchent la transmission du virus dans des situations normales. Les masques N95/FFP2 sont réservés aux situations de soins à risques. Les masques multicouches en tissu sont une option pour la population générale et pour la vie de tous les jours [4].
Rumeur : le port du masque nuit au système immunitaire
Faux. Il n’y a aucun lien entre les masques et l’affaiblissement du système immunitaire. Cette rumeur sous-entend qu’en portant un masque il n’y a pas d’autres moyens d’être infecté par des agents pathogènes et qu’ainsi le système immunitaire s’affaiblit. Or les pathogènes peuvent entrer dans le corps de différentes manières : par les aliments, l’eau, des blessures, etc. De plus, les masques ne protègent pas parfaitement contre tous les micro-organismes et pathogènes [20]. Lutter contre une pandémie par le respect des bonnes pratiques n’affecte en rien le système immunitaire. Cette rumeur n’a aucune base scientifique.
Rumeur : les masques peuvent provoquer une intoxication au dioxyde de carbone
Faux. Les masques possèdent des pores qui laissent passer les molécules d’air ; tant l’oxygène que le dioxyde de carbone passent librement à travers le masque8.
Rumeur : le port du masque est contre la loi anti-burqa
Ceci est un sujet politique sensible mais qui demeure faux car le port du masque est une mesure sanitaire requise directement par le gouvernement, de manière temporaire, pour des lieux ou des situations précis, et lorsqu’une distance de sécurité ne peut être respectée, afin de prévenir la propagation de la pandémie10.
Conclusion
Durant la pandémie du coronavirus, le port du masque est devenu obligatoire dans certains lieux dans de nombreux pays. Il est important que la population générale dispose des informations nécessaires sur ce nouvel outil de protection pour pouvoir se protéger correctement. Le rôle protecteur des masques est simple car il agit d’une manière physique et empêche les particules et les gouttelettes contenant le virus d’entrer directement dans les voies respiratoires. Les études ont démontré cette efficacité de protection et ont souligné la nécessité du respect des autres règles sanitaires. Avoir les connaissances de base sur les masques permet de combattre les rumeurs et les fausses informations qui prennent racine dans la peur et l’ignorance.
Didier Pittet travaille avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le cadre de l’initiative « Organisations privées pour la sécurité des patients - Hygiène des mains ». Le but est d’améliorer la mise en œuvre des recommandations de l’OMS pour l’hygiène des mains lors des soins dans différentes parties du monde. Pour cela, l’objectif spécifique des entreprises et des industries liées à l’hygiène des mains et à la lutte contre les infections liées aux soins est de promouvoir l’éducation et la recherche sur ce sujet et de rendre abordables les produits d’hygiène des mains. Les auteurs ne déclarent aucun intérêt financier et ne demandent aucune subvention qui pourrait conduire à des conflits d’intérêts. Les auteurs sont seuls responsables des opinions exprimées dans cet article et ils ne représentent pas nécessairement les opinions, décisions ou politiques des institutions auxquelles ils sont affiliés. L’OMS n’assume aucune responsabilité pour les informations fournies ou les opinions exprimées dans ce document. Ce travail est financé par le programme de contrôle des infections des Hôpitaux universitaires de Genève et de la faculté de médecine de Genève, Suisse. Les activités de recherche sur l’hygiène des mains du service de prévention et contrôle de l’infection sont aussi financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (subvention n° 32003B_163262).
Notes :
1- Coronavirus disease 2019, maladie à coronavirus 2019.
2- Les différents types de masques : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_Masques.pdf (Consulté le 31-03-2021).
3- Afnor. FAQ Masques barrières : https://www.afnor.org/faq-masques-barrieres/ (Consulté le 31-03-2021).
4- N95 : masque répondant aux normes américaines filtrant au moins 95% des particules en suspension dans l'air. FFP2 : Filtering facepiece, pièce faciale filtrante de seconde classe, masque jetable répondant aux normes européennes filtrant 94% des particules en suspension dans l'air. (3M Technical. Comparison of FFP2, KN95, and N95 and Other Filtering Facepiece Respirator Classes. Data Bulletin, 1er janvier 2020 : https://multimedia.3m.com/mws/media/1791500O/comparison-ffp2-kn95-n95-filtering-facepiece-respirator-classes-tb.pdf [Consulté le 31-03-2021]).
5- Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 : coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère.
6- Test d’ajustement (forme, taille…) à la morphologie de la personne qui le porte (de l’anglais to fit : s’adapter).
7- https://www.cencenelec.eu/Pages/default.aspx (Consulté le 31-03-2021).
8- Citroner G. No, face masks can’t cause CO2 poisoning [Internet]. Healthline, June 24, 2020. Accessible à : https://www.healthline.com/health-news/no-face-masks-cant-cause-co2-poisoning (Consulté le 15-03-2021).
9- Gare à l’intox : les fausses informations qui circulent sur l’usage des masques [Internet]. Le Telegramme, 20 juillet 2020. Accessible à : https://www.letelegramme.fr/coronavirus/infox-rumeurs-fact-checking/gare-a-l-intox-les-fausses-informations-qui-circulent-sur-l-usage-des-masques-20-07-2020-12585999.php (Consulté le 15-03-2021).
10- Longépé É. Loi anti-burqa et port du masque imposé : une contradiction ? On vous répond. [Internet]. Ouest France, 9 juin 2020. Accessible à : https://www.ouest-france.fr/sante/masques-de-protection/loi-anti-burqa-et-port-du-masque-impose-une-contradiction-vous-repond-6863170 (Consulté le 12-02-2021).