25 novembre 2024

Nouvelles orientations mondiales pour des essais cliniques plus efficaces et plus équitables

Ces recommandations portent sur des problèmes tels que la mauvaise conception des essais, la diversité limitée des participants, l’insuffisance des infrastructures et les obstacles bureaucratiques, qui font perdre du temps, coûtent de l’argent et entraînent des décès.

Les écarts mondiaux entre pays à revenu élevé et pays à revenu faible ou intermédiaire sont à l’origine de graves inégalités. En 2022, 27 133 essais ont eu lieu dans les 86 pays à revenu élevé que compte le monde, contre 24 791 dans 131 pays à revenu faible ou intermédiaire. Parfois, les pays à revenu faible ou intermédiaire ont été inclus dans les essais cliniques en raison de la charge de morbidité qu’ils supportent, mais les données obtenues à l’issue de ces essais ont été utilisées pour obtenir des interventions de santé qui ont été autorisées dans les pays à revenu élevé, mais pas dans ceux à revenu faible ou intermédiaire.

Selon les données de 2022, moins de 5% des essais cliniques comptaient des femmes enceintes et seulement 13% comptaient des enfants parmi leurs participants. Cela a nui à la qualité des données, ce qui a eu une incidence sur les soins et l’accès aux interventions. L’absence de tests adéquats dans les populations sous-représentées peut obliger à faire preuve de prudence lors du traitement et donc avoir un impact négatif sur la santé. De plus, en raison de cet écart de représentation, les personnes de ces groupes sont parfois moins enclines à accepter les recommandations concernant leur santé.

https://www.who.int/fr/news/item/25-09-2024-new-global-guidance-puts-forward-recommendations-for-more-effective-and-equitable-clinical-trials