Se basant sur des connaissances pourtant anciennes, les bonnes pratiques de préparation de l'opéré, même si elles sont souvent connues, ne sont pas toujours mises en oeuvre. En effet, leur finalité, la baisse du taux d'infections du site opératoire, n'étant que rarement évaluée dans nos établissements, il n'est pas aisé de réaliser le "bénéfice" lié à leur application. Dans ces conditions, modifier les habitudes d'une équipe n'est pas toujours chose aisée à l'heure où les contraintes d'organisation des services de chirurgie hospitaliers rendent parfois la mise en oeuvre de ces recommandations difficiles.